• NOEL EN ANGLETERRE

    Les anglais appelle Noël "Christmas" ce qui veut dire messe du Christ.
     
    Ce n'est pas la naissance du Christ qui est évoquée, comme dans les langues latines, mais la messe de la nuit de Noël comme en Allemagne. 
     
    Christmas est célébré en Angleterre avec enthousiasme. 
     
    Le lendemain de Noël est férié en Angleterre.

     
    Décorations de Noël dans les rues de Londres, traditions, shopping

    Les "Christmas Carols" sont les chants de Noël que les enfants entonnent dans la rue pour obtenir quelques pièces de monnaie.

    La tradition anglaise de chanter des christmas carols en groupe date de plusieurs siècles.
     
    Les enfants les chantent, de porte en porte, à partir de la Saint Thomas, le 21 décembre.
     
    Ce nom vient de l'ancien français carole qui désignait une danse en rond ; caroler, c'est danser en rond. 
     
    Puis par extension on l'utilise pour des chansons médiévales avec refrain et couplet.
     
    La plupart des carols ont été écrits au moyen-âge.
     
    Lorsque Gutenberg inventa l'imprimerie, les paroles des carols ont été distribuées largement.
     
    Puis il y a eu une volonté de rendre la religion très sérieuse, pas question de chanter, les carols ont été interdits entre 1649 et 1660 par Oliver Cromwell.

    Les carols sont revenus à la mode au 19ème siècle avec de beaux chants venus d'Allemagne ou d'Autriche comme "silent night".
     

    NOEL EN ANGLETERRE

     

    NOEL EN ANGLETERRE

     

     

     

     

     

    Le "Christmas pudding", que l'on mange à la fin du repas de noël, est constitué d'un amalgame de fruits secs, de sucre et d'alcool recouvert d'un glaçage blanc de près d'un centimètre d'épaisseur et arrosé d'une sauce chaude à l'alcool.

     
    Ce gâteau se prépare un mois à l'avance, suivant la tradition cinq dimanches avant Noël, pour bien macérer.
     
    Il est de tradition de cacher 6 objets dans ce gâteau : 
    • 2 bagues qui apportent l'amour
    • la pièce de 6 Pences, symbole de prospérité
    • le bouton de culotte pour le vieux garçons
    • le dé à coudre pour la vieille fille
    • et le petit cochon qui déterminera le goinfre de la tablée 
    On reçoit les cadeaux et les friandises dans les chaussettes de Noël.
    Stocking            Stocking

     Le soir de Noël, on confectionne aussi des mince pies.

    Pour les manger et pour offrir au père noël.

     
                        Christmas Fireplace                      

     


    On lui laisse près de la cheminée un mot de remerciement et un petit casse-croûte : un verre de lait et des mince pies.

    Sur les tables, se trouvent aussi les crakers.



    A l'intérieur, se cachent des devinettes, coloriages, friandises et cotillons.




    Les cartes de vœux sont d'origine anglo-saxonne, apparues au XVème siècle, elle ne se développeront qu'au XVIIIe grâce au développement de l'imprimerie et notamment de la lithographie. 

     Chacun en envoie aux personnes qu'il connaît et, dans chaque maison, on accroche les cartes reçues au dessus de la cheminée. 

    Le 26 décembre est appelé « Boxing Day » :  

    Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine du Boxing Day, mais la plus courante est que les serviteurs et les marchands recevaient les cadeaux de leurs employeurs lors du premier jour ouvrable après Noël, le lendemain des célébrations en famille.

     Une autre explication suggère qu'il s'agissait du jour où les prêtres ouvraient les troncs des églises et en distribuaient le contenu aux pauvres.

     Traditionnellement, c’est un jour où on rend visite à sa famille, à ses amis, on peut échanger les cadeaux en double (ou qui ne plaisent pas !) mais c’est aussi un jour apprécié pour les matchs de football et les grandes fêtes sportives.

     C’est un jour férié, les banques et les magasins sont fermés.

    Pour voir le menu traditionnel de Noël en Angleterre et quelques recettes, cliquez ici :   Santa's Cookies 




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    Il est dit depuis fort longtemps qu'on n'invoque jamais en vain Notre Dame de Rocamadour...

     

    Depuis des siècles, des pélerins viennent prier, demander, remercier...

     

    Ils viennent contempler la Vierge Noire de Roc'Amadour, celle qui veille sur le monde, tel un "phare" qui guide les marins, elle éclaire l'âme de ceux qui cherchent à retrouver leur chemin de vie.

    Vierge-Rocamadour.jpg

     

     

     Ce rocher miraculeux est un véritable recueil d’histoire, de croyances et de légendes, sanctuaire de la Vierge noire, lieu de pèlerinage.

     

    Mais c’est aussi l’un des sites les plus extraordinaires qui soient.

     

    Les vieux logis, les tours et les oratoires dégringolent le long de la falaise escarpée dominant de 150 m le canyon de l’Alzou, sous l’égide du fin donjon du château et des sept sanctuaires.

    Rocamadour2.jpg

     

     

    La cité est bâtie sur trois étages.

    Tout d'abord, la ville avec sa rue principale, la rue de la Mercerie, bordée de maisons et de restaurants. 

    Au-dessus, on voit la cité religieuse avec ses sept chapelles dont la basilique St Sauveur et  la crypte St Amadour.

     

    Et au plus haut, on trouve les vestiges d’un fort du XIVe.

     

    Les remparts sont accessibles et permettent d’admirer le panorama sur la vallée et le canyon de l’Alzou.

     

    Rocamadour-escalier.jpg

     

    On y accède en montant les 233 marches du Grand Escalier.

     

    Au Moyen Age, les pélerins les gravissaient à genoux mais pas de soucis, il y a maintenant un ascenseur !

     

    On peut se plonger dans le passé religieux de Rocamadour en admirant les anciennes habitations des chanoines, actuellement sièges de magasins et d'hôtels.

      

    Appelée également chapelle miraculeuse, elle constitue le «saint des saints» de Rocamadour.

     

    Reconstruite en style gothique flamboyant par l'évêque de Tulle, Denys de Bar, elle est victime de destructions à la suite des guerres de Religion et de la Révolution.

     

    À l'intérieur, se trouve la Vierge noire (12e s.) qui fait l'objet depuis des siècles d'une grande vénération.

     

    Une cloche datant du IXème siècle sonnait autrefois lors des miracles.

     

    Si vous allez au rocher des aigles, vous pourrez assister à une démonstration de vol de rapaces.

     

    Un plus : des parkings gratuits et un petit train de nuit avec visites guidées.

     

    Une histoire passionnante et pleine de miracles :

     

    Les premiers écrits retrouvés par les historiens permettent d’affirmer qu’il existait avant le Xe siècle un petit sanctuaire niché au creux de la falaise, dédié à la Sainte Vierge.


    La cité devient célèbre lorsqu’en 1166, est découvert un corps intact sous le seuil de la chapelle élevée à la Vierge.

     

    Le corps fut déposé près de l’autel attirant alors une foule de fidèles. Cet événement marque le début de nombreux miracles.

    Dénommé Saint Amadour, il existe toujours aujourd’hui l’endroit, protégé derrière une grille, où l’on retrouva sa dépouille.

     

    Mais qui était Saint Amadour ?


    C’est une période où le mystère et les miracles sont au centre de la religion.

     

    Cela va fortement favoriser l’attrait des fidèles pour Rocamadour au même titre que Saint-Jacques de Compostelle.

    Le Livre des Miracles est rédigé en 1172 par un moine de la cité rassemblant les récits des 126 miracles qui ont eu lieu à Rocamadour.

     

    Marchands, paysans, malades, tous viennent voir la Vierge pour obtenir une guérison ou la réalisation de leurs souhaits.

    Les pèlerins, munis d’un bâton et d’une besace, affluent de l’Europe entière.

     

    Tout au long du long chemin de pèlerinage, ils sont sous la protection de Dieu.

     

    Mais pour une partie de la population, ces pèlerinages étaient forcés : l’Eglise condamnait des prisonniers à exécuter un pèlerinage expiatoire.


    Après avoir marché des jours et évité de nombreuses attaques, l’arrivée à Rocamadour était « merveilleuse » tant par la beauté du site que la joie d’y être enfin arrivé.


    Les pèlerins arboraient la sportelle, symbole de leur passage à Rocamadour qu’ils portaient en amulette ou cousaient à leur chapeau. 

     

    Elle représente la Vierge en Majesté avec l’enfant Jésus sur ses genoux.

     

    Cette dernière était fabriquée par des artisans, rue de la mercerie, au cœur même de la cité.


    Les guerres de religion ruinèrent le sanctuaire.

     

    Le pèlerinage connait une grande période de déclin.

     

    Pillages et incendies se succèdent.

     

    Il faudra attendre le XIXe siècle pour que les sanctuaires soient restaurés grâce à l’abbé Caillau, guéri miraculeusement par la Sainte Vierge.

     

    Monseigneur Bardou, évêque de Cahors, apporte, lui, un soutien financier par le biais d’une loterie nationale en 1856.

     

     

     

     


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