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    Le bonheur ne se trouve pas
    avec beaucoup d'effort et de volonté
    mais réside là, tout près, dans la détente et l'abandon.


    Ne t'inquiète pas, il n'y a rien à faire.


    Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance parce que n'a aucune réalité.


    Ne t'y attache pas.


    Ne te juge pas.


    Laisse le jeu se faire tout seul, s'élever et retomber, sans rien changer, et tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.


    Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.

     

    C'est comme un arc-en-ciel qu'on poursuit, sans jamais le rattraper
    Parce qu'il n'existe pas, qu'il a toujours été là et t'accompagne à chaque instant.


    Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises,
    elles sont comme des arc-en-ciel.


    A vouloir l'insaisissable, on s'épuise en vain.


    Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable. 


    Alors profites-en.

     

    Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.


    Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l'éléphant qui est tranquillement à la maison.

     

    Rien à faire

     
    Rien à forcer

     
    Rien à vouloir

     
    Et tout se fait tout seul.


    Guendune RINPOCHE

    Appelé également Lama Guendune, il est né en 1918 au Tibet et décédé le 31 octobre 1997 en Auvergne.

     

     

     


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  • Un très joli texte qui nous renvoie à l'intérieur de nous-même...

     

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    Ma maison

    frise

    Elle était jolie cette maison que j’habitais depuis tant d'années…
    Son toit brun, ses deux grandes fenêtres au travers desquelles on pouvait voir tout ce qui se passait à l’extérieur…
    Mais... je ne m’y sentais pas bien. 
     
    Bien sûr, dans mon enfance, je ne voyais pas bien l’intérieur,
    Je ne me préoccupais pas de l’enjoliver, ni d’apprécier ses beautés,
    Pendant longtemps, j’y étais presque insensible, j’y vivais par habitude…

     

     

    Lorsque quelqu'un me faisait remarquer qu'une décoration était plus ou moins jolie, je n’y portais pas attention, ou plutôt, je ne voulais pas y porter attention, je la cachais ou bien je ne la regardais plus…

     

    Je vivais dans ma maison comme un automate.

     

     

    Lorsque quelqu'un me complimentait sur une pièce particulièrement agréable, je rougissais, disant que ce n'était rien, juste une illusion...

     

     

    Puis un jour, cette maison qui m'était auparavant si familière
    me devint tout à coup, je ne sais pour quelle raison, inhabitable...

     

     

    Je la détestais, je la fuyais, je ne lui trouvais plus rien de beau.
    Elle me faisait mal et je lui faisais mal.
    Je la sentais presque hantée, comme habitée d'une maladie
    que je croyais incurable.

     


    Et j’avais beau fuir, cette maison me suivait...
    J’aurais voulu la démolir.
    Je la voyais si laide que je pensais qu'elle n'avait plus le droit d'exister...

     

     

    Longtemps, j’ai fais mal à ma maison, jusqu'au jour où, sur mon chemin, j’ai croisé des décorateurs, des spécialistes en intérieur...
    Je les ai laissé entrer dans ma maison que je trouvais si laide,
    et qu'ils ont trouvé belle...

     


    Ils m’ont fait ressortir les plus belles décorations que j’avais cachées au plus profond de mon sous-sol.

     


    En plus de les avoir oubliées, lorsque je les ai ressorties, j’ai eu peine à croire que ces petites choses qui rendent la vie si belle m’avaient déjà appartenu...

     

     

    Puis, je me suis mis au travail et avec l‘aide de ces décorateurs hors pair, j’ai fini par trouver de belles choses pour ma maison...

     


    Et j‘ai enfin pu accepter de les accrocher bien en vue, non pas pour les montrer aux autres dans le but de faire envie, mais bien plus pour les voir et les admirer moi-même.

     

     

    Quelle satisfaction que de redécouvrir la beauté intérieure
    de ma maison… 

     

     
    Cette maison n’a pas d'adresse et ne coûte pas un sou à chauffer...

     

     
    J’y habite seul, mais j’y ai beaucoup de visites puisque maintenant, je laisse les portes ouvertes ; j’ai jeté le cadenas qui les a maintenues fermées si longtemps..

     

     

    Cette maison n’a pas d‘adresse, mais elle a un nom...

     


    elle s’appelle : MOI...

     

     

     Cette maison que j’ai détestée et à laquelle j’ai fait si mal, c'était moi...

     


    Je me suis longtemps cru plein de défauts et dépourvu de toutes qualités, mais grâce à ces gens qui ont croisé mon chemin, j’ai réappris à m’aimer et à décorer mon intérieur.

     


    Je ne fais que commencer à réparer ma maison intérieure.

     


    Je souhaite que lorsque j'aurai enfin terminé et qu’à nouveau,
    je me sentirai parfaitement bien dans ma maison, je devienne
    moi-même décorateur afin d’aller aider d’autres personnes
    qui n’aiment pas leur maison.

     


    Je ne fais que commencer...
    la route sera longue, mais bien entourée, elle me semblera plus facile…

    (Auteur inconnu)

    frise

     

     


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