• Après l'histoire du personnage réel qui a inspiré Hergé pour créer La Castafiore, voici qui est à l'origine du professeur Tournesol.

    Tryphon Tournesol

     
    Le scientifique inventeur, personnage inoubliable des aventures de Tintin, a-t-il réellement existé ?
     
    Oui et non !
     
    En fait, c'est un "mélange" de plusieurs personnes réelles auxquelles Hergé a emprunté des caractéristiques pour créer ce personnage.
     
    - Auguste Piccard, physicien suisse pour le physique, excepté la taille ; Tournesol est un petit bonhomme, son modèle était plutôt grand :
     

    Tryphon Tournesol

    - John Philip Holland, inventeur d'un sous-marin que l'US Navy acheta, complète le look avec le chapeau melon ; là aussi, il y a une sacré ressemblance !!
     

    Tryphon Tournesol

    Et enfin, le pendule inattendu dans les mains d'un scientifique, serait un clin d'oeil à Yves Rocard pour ses études sur les sourciers, magnétiseurs et radiesthésites.
     
    Pour finir, n'oublions pas le prénom... Tryphon... existe-t-il vraiment ?
     
    Et bien oui, c'était un menuisier, Tryphon Beckaert, d'une ville belge (Watermael-Boitsfort) souvent prise comme référence dans les aventures de Tintin.
     
    Ah, j'oubliais une dernière pièce du puzzle qui constitue Tournesol : la surdité.
     
    Pour cela, Hergé s'est inspiré d'un confrère du journal "Le vingtième siècle" Paul Eydt, qui était un peu dur d'oreille !
     
    C'est dans un supplément jeunesse de ce journal, le petit Vingtième, qu'ont été diffusées les premières aventures de Tintin lorsque Georges Rémi, alias Hergé, est devenu rédacteur en chef  en 1928.
     

    Tryphon Tournesol


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  • Vous connaissez la Castafiore ?

    LA CASTAFIORE

    Celle qui "casse les oreilles" des personnages de Tintin !

    LA CASTAFIORE   

    LA CASTAFIORE

     
    Cette drôle de dame a vraiment existé !!
     

    LA CASTAFIORE

     
    "Née en 1868 aux Etats-Unis, Florence Foster Jenkins était persuadée d'avoir une voix extraordinaire, un don pour le chant lyrique.
    Elle prit des cours de chant et commença à donner des récitals en 1912.
    Pourtant, lorsque l'on écoute les enregistrements sur 78 tours, le manque évident de talent apparaît immédiatement : Dame Jenkins était incapable de tenir une note, n'avait aucun sens de la rythmique ni de la gamme.

    Ayant hérité de ses parents une immense fortune, elle put se consacrer toute entière à sa carrière, et alla jusqu'à louer des salles de concert pour ses récitals.
    Et contre toute attente, elle devint quelque peu célèbre, grâce à son talent si peu académique.
    Son public l'adorait, davantage pour l'amusement qu'elle procurait que pour son chant...

    Car évidemment, Florence Jenkins ne faisait pas les choses à moitié et choisissait des morceaux d'une difficulté largement au-dessus de ses capacités : Wolfgang Amadeus Mozart, Giuseppe Verdi and Richard Strauss, ainsi que des Lieder (incluant des œuvres de Johannes Brahms et des Clavelitos de Joaquín Valverde, un succès redemandé et bissé), et de chansons composés par elle-même et son pianiste Cosmé McMoon, qui passait son temps à courir derrière elle pour rattrapper ses erreurs de tempo ou ses variations improbables.
     
    Florence Jenkins portait souvent des tenues sophistiquées, dessinées par elle-même, apparaissant sur scène drapée de tulle et portant des ailes.
    Pour les Clavelitos, il lui arrivait de jeter des fleurs dans l'audience, secouant un éventail et exhibant encore plus de fleurs dans sa chevelure.
    Le ridicule ne s'arrêtait donc pas à ses lèvres...
     
     Florence Jenkins mourut à 76 ans, persuadée d'avoir possédé un "talent extraordinaire."

    Et pour clore en beauté, voici un extrait :
     

    Florence Foster Jenkins - Reine de la nuit Mozart 
     
     

    LA CASTAFIORE

     

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