• Un très joli texte qui nous renvoie à l'intérieur de nous-même...

     

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    Ma maison

    frise

    Elle était jolie cette maison que j’habitais depuis tant d'années…
    Son toit brun, ses deux grandes fenêtres au travers desquelles on pouvait voir tout ce qui se passait à l’extérieur…
    Mais... je ne m’y sentais pas bien. 
     
    Bien sûr, dans mon enfance, je ne voyais pas bien l’intérieur,
    Je ne me préoccupais pas de l’enjoliver, ni d’apprécier ses beautés,
    Pendant longtemps, j’y étais presque insensible, j’y vivais par habitude…

     

     

    Lorsque quelqu'un me faisait remarquer qu'une décoration était plus ou moins jolie, je n’y portais pas attention, ou plutôt, je ne voulais pas y porter attention, je la cachais ou bien je ne la regardais plus…

     

    Je vivais dans ma maison comme un automate.

     

     

    Lorsque quelqu'un me complimentait sur une pièce particulièrement agréable, je rougissais, disant que ce n'était rien, juste une illusion...

     

     

    Puis un jour, cette maison qui m'était auparavant si familière
    me devint tout à coup, je ne sais pour quelle raison, inhabitable...

     

     

    Je la détestais, je la fuyais, je ne lui trouvais plus rien de beau.
    Elle me faisait mal et je lui faisais mal.
    Je la sentais presque hantée, comme habitée d'une maladie
    que je croyais incurable.

     


    Et j’avais beau fuir, cette maison me suivait...
    J’aurais voulu la démolir.
    Je la voyais si laide que je pensais qu'elle n'avait plus le droit d'exister...

     

     

    Longtemps, j’ai fais mal à ma maison, jusqu'au jour où, sur mon chemin, j’ai croisé des décorateurs, des spécialistes en intérieur...
    Je les ai laissé entrer dans ma maison que je trouvais si laide,
    et qu'ils ont trouvé belle...

     


    Ils m’ont fait ressortir les plus belles décorations que j’avais cachées au plus profond de mon sous-sol.

     


    En plus de les avoir oubliées, lorsque je les ai ressorties, j’ai eu peine à croire que ces petites choses qui rendent la vie si belle m’avaient déjà appartenu...

     

     

    Puis, je me suis mis au travail et avec l‘aide de ces décorateurs hors pair, j’ai fini par trouver de belles choses pour ma maison...

     


    Et j‘ai enfin pu accepter de les accrocher bien en vue, non pas pour les montrer aux autres dans le but de faire envie, mais bien plus pour les voir et les admirer moi-même.

     

     

    Quelle satisfaction que de redécouvrir la beauté intérieure
    de ma maison… 

     

     
    Cette maison n’a pas d'adresse et ne coûte pas un sou à chauffer...

     

     
    J’y habite seul, mais j’y ai beaucoup de visites puisque maintenant, je laisse les portes ouvertes ; j’ai jeté le cadenas qui les a maintenues fermées si longtemps..

     

     

    Cette maison n’a pas d‘adresse, mais elle a un nom...

     


    elle s’appelle : MOI...

     

     

     Cette maison que j’ai détestée et à laquelle j’ai fait si mal, c'était moi...

     


    Je me suis longtemps cru plein de défauts et dépourvu de toutes qualités, mais grâce à ces gens qui ont croisé mon chemin, j’ai réappris à m’aimer et à décorer mon intérieur.

     


    Je ne fais que commencer à réparer ma maison intérieure.

     


    Je souhaite que lorsque j'aurai enfin terminé et qu’à nouveau,
    je me sentirai parfaitement bien dans ma maison, je devienne
    moi-même décorateur afin d’aller aider d’autres personnes
    qui n’aiment pas leur maison.

     


    Je ne fais que commencer...
    la route sera longue, mais bien entourée, elle me semblera plus facile…

    (Auteur inconnu)

    frise

     

     


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    A tous ceux qui passeront par ici, je souhaite une bonne et heureuse année 2016, une bonne santé, une vie harmonieuse et avec le moins de soucis possible.

    Pour bien la débuter, je vous offre un peu de tendresse avec un voyage dans le passé.

    Une belle chanson de Marie Laforêt que vous pouvez chanter avec elle, je vous mets les paroles.


    On peut vivre sans richesse
    Presque sans le sou
    Des seigneurs et des princesses
    Y'en a plus beaucoup
    Mais vivre sans tendresse
    On ne le pourrait pas
    Non, non, non, non
    On ne le pourrait pas

    On peut vivre sans la gloire
    Qui ne prouve rien
    Etre inconnu dans l'histoire
     
    Et s'en trouver bien
    Mais vivre sans tendresse
    Il n'en est pas question
    Non, non, non, non
    Il n'en est pas question

    Quelle douce faiblesse
    Quel joli sentiment
    Ce besoin de tendresse
    Qui nous vient en naissant
    Vraiment, vraiment, vraiment

    Dans le feu de la jeunesse 
    Naissent les plaisirs
    Et l'amour fait des prouesses
    Pour nous éblouir
    Oui mais sans la tendresse
    L'amour ne serait rien
    Non, non, non, non
    L'amour ne serait rien

    Un enfant vous embrasse
    Parce qu'on le rend heureux
    Tous nos chagrins s'effacent
    On a les larmes aux yeux
    Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
    Dans votre immense sagesse
    Immense ferveur
    Faites donc pleuvoir sans cesse
    Au fond de nos cœurs
    Des torrents de tendresse
    Pour que règne l'amour
    Règne l'amour
    Jusqu'à la fin des jours

     

    Paroles et Musique: Noël Roux, Hubert Giraud   1963
    autres interprètes: Mouloudji
      

     

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